Des restaurants hors-radars, des lieux culturels à n’en plus finir, des espaces verts que tous les Parisien·ne·s envient, des quartiers qui ont tout de petits villages français : le 19e serait-il l’arrondissement le plus cool de la capitale ? Réponse ici.
Environ 183 000 parisien·e·s se sont installé·e·s dans le 19e. Un chiffre qui n’en fait pas l’arrondissement le plus peuplé de la capitale, mais qui le place bien haut dans le classement. Côté densité ? À l’Est, tout va bien, entre ceux qui habitent dans une tour, mais qui “ont une super vue” et ceux qui s’épuisent à grimper les buttes à vélo — “mais au moins ça fait les cuisses”.
Ici, le parc le plus emblématique répond au doux nom de Buttes-Chaumont. Ce qui semble être un havre de paix pour citadin·ne en mal de nature se transforme, aux beaux jours, en chaos urbain. “Là, regarde, une place dans l’herbe”, pourriez-vous clamer en parcourant les allées. “Ah, non, quelqu’un a déjà réservé son spot avec son paquet de chips”, vous répondrait votre ami·e. Votre meilleure option : vous installer dans l’un des points de restauration du parc (Rosa Bonheur ou Pavillon Puebla, c’est au choix). Courage.
94 crèches, 81 écoles (maternelles comme primaires), 17 collèges et tout autant de lycées : dans le 19e arrondissement, vous avez le choix (parce que vous avez la place). Le choix d’aller étudier à pied. Le choix de se faire rouler sur les pieds (par des trottinettes tunées). Le choix de se faire casser les oreilles (par des enfants pas contents). Enfin, comme disait André Gide : “choisir c’est renoncer”. En l’occurrence : choisir le 19e arrondissement, c’est renoncer à des matins (de 8h à 8h20) paisibles et des goûters (de 16h30 à 17h30) silencieux dans les squares. On ne peut pas tout avoir.
“Qui ça ?”
Juin 2010. Espace Niemeyer. Paris 19e. Thom Browne présente sa collection The Garçonnière, devant toute la sphère mode — laquelle se rendait pour la toute première fois dans cette contrée bien éloignée de son habituel Marais. C’est la première et (presque) la dernière fois que des célébrités ont mis un pied dans cet arrondissement. Sauf si vous comptez la poignée d’acteurs et d’actrices qui ont percé dans les années 90 et qui aiment l’idée de retrouver la “campagne à Paris”.
À ne pas manquer
Comme pour à peu près tout dans la vie : chacun voit midi à sa porte. Certains diront que l’Emmaüs Riquet est une mine d’or, d’autres parleront avec passion du vin orange du Pavillon des Canaux. Et puis, il y a celles et ceux, intellectuel·le·s, qui s’entêtent à expliquer que “non, ce n’est pas si compliqué de savoir dans quel MK2 (Quai de Seine ou Quai de Loire) il faut aller”. Ce sont eux qui le disent…
Une cantine. Si ce n’est pas encore la vôtre, ça risque de rapidement le devenir. Et dans le bon sens du terme. On y mange quoi ? Des assiettes délicieusement pensées, qui détonnent avec le décor vintage, en écoutant les playlists toujours parfaites.
1 rue Pradier, 75019 Paris
De la verdure à perte de vue, des petits spots pour se restaurer et des points d’eau à gogo : c’est simple, on pourrait oublier que l’on se trouve à Paris. C’était sans compter l’armée de poussettes et de bobos qui investissent les lieux été comme hiver.
Parc des Buttes-Chaumont
1 rue Botzaris, 75019 Paris
Établissement public inauguré en 2008, l’espace accueille tout au long de l’année des événements culturels en tout genre. Tous les arts sont ici représentés : de quoi rassasier votre soif de savoir — la preuve qu’il ne faut pas forcément aller rive gauche pour ça.
5 rue Curial, 75019 Paris
Dans le 19e, les annonces pour des appartements à louer ou à acheter sont nombreuses. Et parce que cibler son futur bien peut être un vrai casse-tête, on a décidé vous donner ce petit coup de pouce — et vous éviter de tomber à côté. Voici la sélection de biens à vendre (ou déjà vendus) de Maison Rignault dans le 19e arrondissement de Paris.
Le 19e, finalement, ça n’est pas fait pour vous ? Retrouvez ici tous nos guides d’arrondissements parisiens. Et là, l’ensemble des biens Maison Rignault à vendre et à louer à Paris.